Liberté 2005

Liberté 2005

 

Chapitre VI

 

 

Jeudi le 15 décembre 2005

 

Température 21° Celsius ce matin. Beau soleil aujourd’hui mais frais avec le vent. J’ai terminé ma popote des Fêtes ce matin avec mes tartes au sucre. Elles ne sont pas belles mais elles sont succulentes. Maurice termine son courrier par ordinateur et l’envoi d’une carte de vœu à tous nos internautes. Pas mal perfectionniste mon homme. Il l’est plus que je n’le pensais. Cet après-midi, je m’installe confortablement au soleil et je tricote. Je m’en suis vraiment ennuyée. Au souper, nous téléphonons à James-William pour lui souhaiter une bonne fête. Il a dix ans aujourd’hui notre grand. Je lui demande s’il a du nouveau et il me répond: Ici, c’est toujours normal. J’ai trouvé ça mignon et ça m’a fait rire. Après souper je téléphone à Hélène Prince pour lui annoncer la grande nouvelle, de la grossesse de Patricia. C’est le répondeur et j’ai fait une vraie folle de moi. J’en étais gênée après. Ça ne me lâchait pas alors, j’ai retéléphoné mais avant j’avais composé mon message. Quand même, à la fin j’ai réussi encore à le «moffer». J’haïs ça les répondeurs. Maurice fait le ménage dans ses factures et ses garanties. Ça va faire du bien. Journée et soirée tranquilles.

 

 

Vendredi le 16 décembre 2005

 

Gris ce matin et frais. Après déjeuner, Maurice téléphone à M. Tapia et ce dernier, comme je l’avais bien dis à Maurice, a encore une bonne excuse pour nous dire que l’auto n’est pas encore prête. Cette fois-ci, il manque une pìèce après la porte et après ce sera la peinture. Ça devrait aller à mardi prochain. J’étais en furie. Et Maurice était débiné. J’ai jamais vu Maurice soupirer aussi souvent et pas des petits soupirs mais des gros avec des signes de tête. J’ai ben ben hâte à mardi pour voir s’il aura une autre excuse pour retarder. Cherche donc, on l’aura peut-être juste pour la fin de semaine et ce sera notre gros cadeau de Noël. Allez savoir…Y fait fret dehors mais aussi en dedans. On est chacun dans nos pensées à essayer de se raisonner et de contrôler notre rage. Après ça, Maurice téléphone au prochain camping pour changer la date d’arrivée. On nous dit que c’est beau. Quelques minutes après, nous recevons un émail pour le changement mais houps! Le montant a doublé et on a deux jours en moins. Wow! là. C’est pas normal. Je me compose un texte et je téléphone. Finalement elle confirme avec Maurice qu’il y a une erreur dans le message et il écrit le bon montant sur le papier reçu. Je lui envoie un émail pour qu’elle m’envoie une confirmation écrite du bon montant. Ce soir je reçois un nouveau émail mais le montant est pareil au précédent. Là j’étais en beau christi. Je suis écoeurée, écoeurée. J’ai hâte que le vent tourne de bord. Ensemble, nous composons un nouveau émail avec le plus de détails possible pour mettre les choses au clair avant d’arriver. Comme c’est la fin de semaine, il est possible que ça fasse comme la semaine dernière, que nous ayons des nouvelles seulement lundi. Là encore, nous devons attendre, attendre, attendre…Qu’on est tanné d’attendre. Journée grisâtre.

Samedi le 17 décembre 2005

 

Nuit agitée et pluie à l’extérieur. 8° Celsius ce matin et c’est frais. Une chance qu’on a la chaufferette, elle ronronne au bout. Je fais cuire mon poulet ce matin Maurice fait des recherches dans le bottin l’adresse d’un guichet automatique et celle d’un barbier. Il veut avoir les cheveux frais faits pour Noël. Y é ben fier mon homme. Beau bonhomme au retour. Cet après-midi, Momo fafine sur ses photos. Je tricote et vers la fin de l’après-midi je fais un petit reposé d’une demi heure. Très bonne soirée.

 

 

Dimanche le 18 décembre 2005

 

Soleil ce matin et toujours frais. Cet après-midi nous allons réserver deux autres journées ici, en espérant que cette fois-ci c’est la dernière. Maurice en profite pour demander l’autorisation de laver la roulotte. Accordée. On se met à deux pour la laver et faire en même temps l’auvent. J’entends le téléphone sonner à l’intérieur. Je m’empresse d’entrer pour répondre mais trop tard, on raccroche. Comme chu pas ben bonne avec le téléphone, je me trompe. Je compose le dernier numéro composé au lieu de celui reçu sans le savoir. On me répond e anglais et je demande timidement : did you call me? My number is 418-567-2575. La dame me répond non. J’étais convaincu d’avoir composé le dernier appel reçu et alors je dis à Maurice, veux-tu essayer à ton tour et nomme toi, je suis sûr que c’est la dame du prochain camping. Il essaie et il reconnaît bien la voix lui aussi mais il n’a pas eu le temps de finir, la ligne est coupée. On attendait une confirmation de leur part dont nous avions fait la demande hier soir par Internet et on avait donné notre numéro de téléphone. C’était donc plausible. Là on revérifie sur le cellulaire et Maurice constate que c’est le numéro  que nous avons composé et non reçu. J’étais désolée. Pauvre Momo, j’y avais mis encore les pieds dans les plats. Quand même, y m’a ben dit qu’y était pas fâché. Mais moi, j’étais mal. Quand même bizarre, les choses, environ 20 minutes après le téléphone de Momo, nous recevions notre confirmation par Internet. La dame a même signé son nom et donné toutes ses coordonnées (téléphone, cellulaire, fax.) si nous avions des questions et si nous avions besoin de changer encore de dates, pas de problème. On était bien content. Une affaire de réglée. C’est bon pour le moral. Nous allons prendre une petite marche autour du camping avant le souper. Dans la soirée Patricia et Pascal nous appellent. Ils vont très bien et Patricia est mise en arrêt de travail jusqu’à la fin de janvier. Après, c’est ?????. Elle va très bien et elle dort surtout beaucoup. Pour nous, film, jeu et dodo. Bonne journée.

 

 

Lundi le 19 décembre 2005

 

Ciel gris et venteux avec un maigre 10° Celsius. Nous allons faire quelques commissions et nous arrivons près du garage où est réparé le camion. Maurice va voir le camion. Celui-ci est dans la cour. La porte est enlevée mais il n’y a pas de vitres ni de peinture de faites. Quand y m’a dit ça j’étais pas de bonne humeur. Je l’avais dit qu’on ne l’aurait pas mercredi. De retour à la roulotte, il téléphone à M. Tapia. Il lui dit que la pièce manquante n’est pas encore arrivée et qu’il espère l’avoir en fin d’après-midi. Il ne donne pas d’échéance cette fois-ci. Là je demande à Maurice si je peux téléphoner à Mme Moreau (assurance) pour savoir si on peut connaître ce que l’ajusteur a donné comme réparation à faire. Il dit oui mais en autant que ce n’est pas lui qui téléphone. Je téléphone donc et laisse le message sur son répondeur. Quelques 20 minutes après, elle me rappelle qu’elle vient de rejoindre le carrossier et que celui-ci a dit qu’ils avaient commandé la porte du conducteur et que la compagnie n’avait pas envoyé la bonne porte. (Vraiment très chanceux). Il attend la porte sur la fin de l’après-midi. Peut-être qu’en se croisant bien les doigts, que le camion pourrait être prêt mercredi. J’ajouterais, avec beaucoup de chance. Ça nous rassure un peu, mais ça n’enlève pas la déception de toute cette attente. On a hâte de voir le bout du bout et de tourner la page. Nous installons nos décorations de Noël. C’est plus gai et ça fait beau pour pas cher. Maurice prend ses nouvelles sur l’ordinateur et je continue à découper mes petites enveloppes. Je téléphone à Patricia. Elle est allée annoncer à ses tout-petits qu’elle ne retournait plus leur enseigner car elle attendait un petit bébé. Ils étaient contents pour elle mais ils avaient de la peine de la voir partir. Ensuite j’ai parlé à Pascal pour lui demander de communiquer demain avec notre prochain camping afin de conserver notre site même si nous retardons notre arrivée. Tout dépend du camion. Aussi, s’informer s’il y a des activités spéciales pour la veille de Noël et Noël. Que s’il faut faire des réservations, qu’elle nous en fasse. On ne veut pas passer Noël tout seul. Il a dit qu’il s’occupera de tout cela demain et qu’il me rappellera. Ben fin mon p’tit gendre. Merci beaucoup  Pascal. Souper au resto, douches, mise à jour du Livre de bord et jeux de société. Meilleure humeur aujourd’hui.

 

 

Mardi le 20 décembre 2005

 

Aujourd’hui je n’ai pas remarqué la température. Alors,  pour moi, ce devait être semblable aux autres jours. Cet après-midi, nous nous rendons chez Wal-Mart et Maurice m’a bien fait rire. Je voulais avoir des petits pots Masson car je veux faire du caramel. Comme on n’en trouvait pas je dis à Maurice que je vais demander à une commis. Je lui demande si j’ai les bons mots et là je m’approche d’une commis. Dès que Maurice m’a vu approcher de cette dernière, il s’est vite dépêché de disparaître. J’pense que je le gêne avec mon anglais mais moi je m’en fous, je ris avec ça. Quand je l’ai retrouvé, je l’ai taquiné avec ça et il est devenu rouge. Je lui ai dit que ça m’empêchera pas de continuer, que lui, y é trop orgueilleux. On riait tous les deux. Y m’a fait ça à deux reprises. De retour à la roulotte, je commence mon caramel et là je me rend compte que je n’ai pas assez de sirop de maïs. Alors, je demande à Momo s’il veut bien aller en chercher et j’ajoute: eh! bien, ça commence à ressembler à la maison pis en visite chez man, hein. Y me répond: En plein ça, pis ça nous a permis de parler un peu du beau temps chez man. Pendant que je fais mon caramel et décore mes petits pots, Momo perfectionne son anglais. Bonne journée.

 

 

Mercredi le 21 décembre 2005

 

Beau soleil aujourd’hui. On s’est installé au soleil une bonne partie de l’après-midi et on y a dégusté une bonne Fresca. Vers 3.30heures Momo téléphone au carrossier pour avoir des nouvelles et si on peut préparer la roulotte pour partir demain. Il lui dit qu’en ce moment ils travaillent dessus. Ils sont rendus à la peinture, de rappeler demain vers la fin de l’avant-midi. On se croise les doigts fort, fort, fort. Maurice va payer pour une autre nuit ici. Là aussi on espère que c’est la dernière. Maurice nous prépare un bon rosbif pour souper. C’est sa spécialité. En soirée, nous préparons la roulotte pour le départ et on joue à nos jeux de société. Bonne journée.

 

 

Jeudi le 22 décembre 2004

 

17° Celsius ce matin. beau soleil. On est un peu impatient et anxieux. 10.30 heures Maurice appelle M. Tapia. Ce dernier dit que le camion est encore à la peinture et qu’il va rappeler dans 20 minutes environ. On est fin prêt et il nous fait encore attendre, attendre, attendre. 11.30 heures, Pascal appelle pour nous dire que M. Tapia n’était pas capable de nous rejoindre et qu’il faisait dire que le camion n’est pas prêt. Il manque une autre pièce et que ça va aller à la semaine prochaine. Super, super, super déçus. Maurice, sans hésitation, décide de se rendre au garage sans même téléphoner pour avoir des explications. J’pense qu’il a son maudit voyage lui aussi de tout cela. En arrivant il me dit que le camion est au même point qu’en début de semaine. Ils ne sont pas capables de fixer la porte. M.Tapia s’en va en vacances et transfère le dossier à George. Celui-ci dit à Maurice que le camion sera près demain à 5.00 heures. Ils vont faire un blitz de 2 jours et mettre plus d’hommes dessus. Moi, je suis encore sceptique. Les vitres ne sont pas installées, pièce non posée, peinture non faite. Bizarre quand même que cela fasse près d’un mois qu’ils l’ont et qu’en 11/2 jours par miracle, ils sont capables de tout faire l’ouvrage. Je me sens triste, déçue mais je sais que je n’en mourrai pas et que je vais m’en remettre. Je suis fière de mon Momo et j’apprécie beaucoup le fait qu’il se soit rendu au garage. Au souper, je lui ai dit que là on faisait comme dans les écoles. Eux faisaient des pratiques de feu et nous on fait des pratiques de préparation de roulottes pour les départs. Journée désagréable.

 

 

Vendredi le 23 décembre 2005

 

23° Celsius ce matin avec un soleil resplendissant. 10.00 heures, Momo téléphone au garage. George lui dit de venir vers 4.00-5.00 heures. On a quand même un peu d’inquiétude. On s’occupe du mieux qu’on peut et avec ma grippe, je me couche tout près d’une heure cet après-midi. Nous arrivons au garage aux alentours de 4.00 heures. Nous voyons le camion dans l’entrée du garage. Là je pogne quelque chose. Aucune vitre n’est posée. George vient nous trouver et nous dit que dans 20 minutes des spécialistes de pose de vitres vont arriver. Alors Momo vide l’auto de nos effets personnels que nous déposons sur le trottoir à côté du camion et va porter la voiture de location. Effectivement, les spécialistes arrivent. Ils sont trois hommes. Ils s’affairent immédiatement après les vitres. Ils n’ont pas réussi à ajuster celle du centre. Comme on part demain pour Harlingen, George doit nous téléphoner mardi pour nous orienter vers un autre spécialiste près de Harlingen. Il a dit qu’il arrangeait tout et que nous n’aurions qu’à nos présenter à l’endroit qu’il nous indiquera. Finalement on quitte le garage à 6.00 heures au lieu de 5.00 heures. Momo était très heureux au volant de son camion. Et moi, j’étais ravie. Ce soir nous remettons les choses en place dans le camion et Maurice installe son «hitch». Il se rend compte qu’il lui manque une petite pine. On cherche partout mais on ne trouve pas. Maurice réfléchit à son affaire et finalement, il réussit le remplacement avec une vis. Comme on doit aller au Centre RV, on a ajouté cette petite pièce à notre liste. Marcel et Hélène nous téléphonent. C’est une belle surprise. À date ce sont les amis qui nous ont appelés ainsi que nos enfants. Maurice finalise les papiers pour l’assurance et les envoie par Internet. C’est merveilleux. Pendant ce temps-là, je complète notre Livre de bord. Journée bien remplie.

 

 

Samedi le 24 décembre 2005

 

Lever vers 8.00 heures, très brumeux avec 15° Celsius à 9.00heures, beau soleil et le brouillard s’est dissipé. Départ vers 11.00 heures, 23° Celsius. Le paysage sur la 77 est très plat et fait de grands champs à perte de vue. Je me sens plus nerveuse ce matin. Un moment donné, je regarde le pare-soleil du côté de Maurice et je le trouve effiloché sur le bord. Alors, je le baisse pour découvrir des coupures, des trous et des poils de chevreuil ainsi que de la vitre. Nouvelle chose à signaler. Ils ne s’en sont pas rendus compte. Aussi, c’est là que j’ai réalisé que c’est cela qui a sauvé Maurice de graves blessures à la tête. On ne s’en souvenait pas qu’il l’avait mis sur le côté. C’est un geste qu’on fait plutôt machinalement. Quand j’ai vu ça, j’ai réalisé encore plus combien on a été chanceux. Merci mon Dieu. Tout près de Harlingen, on a vu un bon feu de broussaille. Y avait plein de fumée. On a rencontré trois chevreuils morts sur le bord du chemin et j’ai demandé à Maurice si ça le dérangeait. Il m’a dit qu’il était plus nerveux et qu’il était plus porté à regarder de chaque côté. On était presque rendu et sur le bon chemin quand au bout on arrive sur des travaux. La rue est divisée en deux par des cônes jaunes. Alors Maurice prend sa voie mais, presque rendu pour prendre la dernière rue pour arriver au camping, on constate que la rue est bloquée. Ça ne passe pas. Là on se dit mon doux comment on va faire demi-tour avec la roulotte? Eh! bien, chanceux malgré tout, au bout il y avait un commerce et on a pu tourner dans le stationnement. Probablement que c’est pour ça que la rue est ouverte jusque là. Arrivée au camping Lakewood RV Park vers 3.30 heures. Il fait 27° Celsius. L’office est fermé jusqu’à 3.00 heures mais une dame vient nous voir et nous conduit à un monsieur qui s’occupe gentiment de nous. Nous lui disons que nous avons une réservation, mais il nous fait monter dans un car de golf et nous fait visiter les terrains libres et nous dit de choisir celui qu’on veut. On en choisit un et on monte la roulotte parfaitement sur le terrain. 2 minutes après, sa femme vient le voir et lui parle de l’autre terrain qu’on aimerait peut-être mieux, car il a un petit abri. On lui dit que c’est bien et Maurice fait le tour de la rue pour s’installer fin prêt à reculer la roulotte. Pendant que Maurice recule, Nick, en car, arrive et nous dit No, No et immédiatement après la manager Linda arrive. On lui dit qu’on a une réservation et là elle nous dit de la suivre à l’office. Elle nous donne le numéro du site réservé, 233 et demande à Nick de nous faire visiter le site et que s’il ne nous convient pas, on peut changer. Il nous convient mais Nick n’est pas sûr qu’on a compris. Alors, il nous conduit chez Gilles, un Québécois et lui demande de nous expliquer pour le site. Finalement tout est OK. Il nous ramène à l’office et Gilles nous rejoint. La manager vérifie que tout est OK et demande à Gilles de nous aider à s’installer et à nous, de revenir lundi pour régler la facture. Là on part et Gilles nous suit puis sa femme arrive. Elle s’appelle Lise, bien gentille. Ils nous ont pris en charge mais pas à peu près. On est mis au courant des choses, ça pas été long. Ils sont arrivés ici au mois de novembre, ne parlaient pas anglais et là ils se débrouillent quand même pas mal. Ça m’encourage un peu. Le camping est un camping d’hiver, pour de longs séjours. Les gens sont très chaleureux, simples et très accueillants. Ce sont plutôt des personnes âgées de classe moyenne. Il y a peu de Québécois et on y est très bien accueilli. Ils sont très courtois et respectueux. Le camping est très propre. Les équipements sont en bon état. Dans les chambres de bain ont se croirait dans un hôtel. Beaucoup d’activités d’organisées et celles qui sont payantes, sont vraiment à prix dérisoires. Nous sommes très ravis de notre choix. Momo me surprend toujours de jour en jour. Il semble à l’aise et j’en suis très heureuse. En soirée, Nicolas nous appelle pour nous souhaiter Joyeux Noël. Tout notre petit monde va bien et le réveillon s’est bien passé. Bien contente. Vers 9.30 heures, nous décidons d’aller dans le spa. La température devait être au moins à 100° F et on s’est prélassé sous un beau ciel étoilé. Ça nous a fait vraiment beaucoup de bien. On vient d’arriver et on a déjà l’impression d’être chez nous. Les gens nous ont vraiment mis à l’aise.

 

 

Dimanche le 25 décembre 2005

 

Lever 8.15 heures et à 9.20 heures, nous assistons à une célébration religieuse en anglais. J’ai chanté en anglais et j’ai prié. À 12.00 heures, 27° Celsius et bain de soleil d’une demie heure. À 13.00 heures, dîner communautaire. Excellent dîner et on a pu converser un peu en anglais. En après-midi, 34° Celsius et piscine jusqu’à 5.00 heures. Très belle piscine, spa, chaises longues et droites, table etc. Nous placottons entre Québécois. Au retour pour souper, nous jasons avec nos petits cœurs et chacun des enfants, gendre et belles-filles. Ils fêtent Noël chez Patricia et ils ont du plaisir. Nous en sommes très contents. Après souper, nous allons jouer aux 6 dés avec Lise et Gilles, Ray et Diane. C’est le fun d’avoir des Québécois mais, je ne tiens pas à être toujours avec eux parce que je veux apprendre l’anglais. Magnifique journée.

 

 

Lundi le 26 décembre 2005

 

Des tocs tocs à la porte nous réveillent ce matin. Il est 9.15 heures. C’est Lise qui vient nous aviser qu’il y a un meeting à 10.00 heures dans la salle communautaire et qu’on y sert du café et des biscuits. Il fait déjà 27° Celsius. On se dépêche et on arrive à l’heure pour le meeting. Ça dure 10 minutes. Ensuite on va régler nos choses à l’office et on va visiter l’atelier de sculpture sur bois pour Momo. Il décide de prendre le cours et il commence déjà cet après-midi. Il est bien content. Pendant qu’il est à son cours, je vais jouer au jeu de poches à un seul trou. Ben le fun mais pas bonne. Par la suite, je vais voir les dames dans l’atelier de courte pointe. Finalement, j’ai décidé de me joindre à elles. Si j’ai mon matériel, je commence jeudi. Je vais faire une courte pointe pour bébé. J’ai bien hâte de commencer. Je vais rejoindre mon homme à la roulotte puis on passe nos «brayet» et on prend la direction de la piscine. On y reste jusqu’à l’heure du souper. Vers 7.00 heures, on se rejoint, la gang de Québécois plus nos deux Ontario Jim et Rosemary pour une partie de Carcassone. Ils ont aimé mais l’on trouvé un peu difficile. Magnifique journée.

 

 

Mardi le 27 décembre 2005

 

22° Celsius ce matin et le temps est nuageux. Nous allons chez Wal-Mart avec Gilles et Lise. J’achète mon tissu pour le cours de courte pointe. Maurice appelle George au garage mais celui-ci est en congé et sera de retour demain. Nous souhaitons très fort que tout ira bien pour régler les autres problèmes du camion. Je retourne l’appel de Réal mais celui-ci a de la visite. Alors il dit qu’il va me rappeler. Je l’appelle plus tard, il est rendu à Grand-Mère pour la fête de Gilles et on a de la misère à se comprendre. Alors il dit qu’il va me rappeler demain. J’étais très heureuse que l’un des miens appelle. 30° Celsius cet après-midi et on fait de la piscine. Un moment donné, Jim joue après les bretelles du costume de bain de Rosemary, sa femme et là Lise et moi on dit :Wo,wo,wo. Y en profite hein! Mais, il ne comprend pas le français et là il disait :what, what, what? Alors, à nos deux on essaie de lui traduire en anglais et Rosemary sait ce que l’on veut dire et nous dit: profiteur avec son accent. Et là on se met à rire et on lui dit que ce n’est pas ça qu’on veut dire mais it’s ok. Je viens faire un tour dans la roulotte et je cherche dans le dictionnaire. De retour à la piscine, je vais trouver Rosemary et Jim et leur dit ceci: Profiteur it is not the good word. I would say of Jim, he takes an advantage of the situation. Ils ont bien ri et Jim était content. À 6.00 heures nous téléphonons à Gilles pour lui souhaiter un bon anniversaire pour ses 50 ans. Il en était très heureux. Solange lui a fait une grosse fête. 7.00 heures, bingo pour moi et billard pour Momo.

 

 

Mercredi le 28 décembre 2005

 

Un magnifique 30° Celsius ce matin et le ciel est clair. Maurice joue à la coiffeuse, il fait ma teinture. Très belle réussite. Après dîner, piscine jusqu’à 4.30heures et Momo, lui, fait de l’ordi avec Gilles. Ce dernier a imprimé les photos prises à Noël à la piscine et les distribuent à chacun y compris nous. Tout le monde était bien content. Gilles et Lise ont un très grand cœur. Au souper, je vois arrêter un camion de fleuriste dans la rue entre notre roulotte et la voisine. Je dis tout bonnement à Maurice .Ouais, y a une madame qui va être contente, a va recevoir des belles fleurs. Maurice rajoute, c’est peut-être pour le jour de l’an et là on voit apparaître dans notre fenêtre, le livreur avec un vase de fleur. Je m’empresse d’aller à la porte, lui dire qu’il n’est pas au bon endroit mais il me regarde et demande Schelling. Je lui dit:Yes, et je n’en reviens tout simplement pas. Je suis toute énervée et Maurice est à côté de moi. On s’empresse d’ouvrir la carte et c’est écrit: Joyeux Noël. Profiter bien du soleil du Texas et amusez-vous bien na votre camping. Les enfants, les brus et votre gendre préféré. Ça me dépassait. Nous étions vraiment touchés et super contents. Après souper, je téléphone à chacun pour les remercier et ils étaient contents de notre grande joie. En soirée longue marche sur le camping pour la première fois depuis notre arrivée. Soirée tranquille. Bonne journée.

 

Jeudi le 29 décembre 2005

 

17° Celsius ce matin et frais. On s’est levé avec le cadran ce matin car Momo avait son cours de sculpture à 9.00 heures et moi, j’avais mon cours de Patchwork à 9.30 heures. Lever pénible pour moi. Je n’avais jamais pensé que je mettrais le cadran en voyage et encore moins pour suivre des cours. Ce midi, j’ai dû reprendre un peu de sommeil avec un petit reposé avant de retourner au cours. J’ai bien aimé faire le patchwork et les dames sont hyper gentilles. Aussi je suis en immersion anglaise et ça me plaît. Après le cours, nous allons à la piscine avec un beau 30° Celsius. On commence à être pas mal bronzé. Ce soir nous allons voir un spectacle avec Gilles et Lise. Bonne journée.

 

 

Vendredi le 30 décembre 2005

 

30 ° Celsius aujourd’hui. Grosse journée en perspective, on va voir les Dealer Chevrolet pour le camion. On part quand même confiant. Cependant, on a tourné en rond presque 2 ½  heures. On s’est informé à différents endroits mais ça marchait jamais. Notre petite Cin elle non plus. Elle ne nous a pas amené au bon endroit car nous avions mal rentré l’adresse. Finalement, on rencontre un facteur et je lui dis. Can you help me? Et là on lui demande le chemin pour se rendre chez Knapp Chevrolet. C’est la meilleure indication qu’on ait eue mais avec les travaux routiers, on s’est trompé. On était rendu trop loin. En revenant sur nos pas on l’a trouvé. Une dame nous reçoit assez froidement. Je crois qu’on l’a dérangée sur son heure de dîner. Finalement, on se fait réponde qu’il ne font pas de body shop, qu’il faudrait aller voir chez Kellogg Chevrolet. Pas très avenante la fille. Pourtant, elle savait que nous étions de l’extérieur et il a fallu quémander les coordonnées. Rendu dans l’auto, on règle notre GPS et l’on part. Rendus sur Ed Carey, on tourne à gauche comme l’indique le GPS mais il fallait tourner à droite. Là encore une erreur dans l’adresse, de la part de la fille. Finalement on arrive au garage. On était plutôt craintif. On se demandait bien quel accueil on aurait. Par bonheur un monsieur style british nous reçoit, très courtois, très avenant. Il vérifie tout avec Maurice, prends des notes et finalement nous dit qu’il pourrait faire le travail en 1 à 2 jours, après entente avec Champion. Il va essayer de contacter M. Tapia et il nous rappelle vers 4.00 heures. Vers 5.00 heures, pas de nouvelles. Maurice lui téléphone. Celui-ci lui dit qu’il n’a pas encore réussi à rejoindre M. Tapia. Une autre déception. On n’a pas le choix, il nous faut attendre après le jour de l’An. Ce soir, souper au restaurant Peter Piper Pizza avec une grosse gang du camping. C’est ainsi tous les vendredis. On a acheté une tasse pour le breuvage et les autres fois, si nous les apportons, le breuvage sera gratuit. De plus, on nous a servi une petite crème glacée et un morceau de pizza sucrée. On a fait tirer différentes choses et j’ai gagné. On nous avait donné chacun un billet. La pizza est excellente et il y a une très belle ambiance. C’est toujours ainsi. Après le resto, on descend chez Gilles et on décide de prendre une marche autour du camping. Finalement, on aboutit chez eux. Ils nous servent un pinacolada et c’est très bon. Vers 8.00 heures on les quitte pour se rendre dans le spa. Cela nous a fait un grand bien. De retour à la roulotte, j’écris notre Livre de bord et Momo travaille sur l’ordi. Grosse journée.

 

 

Samedi le 31 décembre 2005

 

20 ° Celsius, très brumeux ce matin. Vers 9.30 heures nous partons avec Lise et Gilles à Dona au Flea Market (marché aux puces). Je m’achète 3 bikinis à $5.00 chacun et une jupette à $3.00. Gilles s’achète un autre sac de golf et vend son ancien pour $15.00 à Maurice. Mon homme est bien content. Ce soir il y a un souper communautaire pour fêter l’arrivé du nouvel an, genre cajun. Bœuf et poulet fumé servis avec une salade de patates. Pendant la soirée il y a un musicien et une chanteuse. On a dansé toute la soirée, Momo et moi, jusqu’au moment de casser l’An Nouveau avec le champagne. Nous avons passé une excellente soirée. De retour à la roulotte, j’enlève mes souliers. J’avais les pieds en compote surtout mes deux gros orteils. Momo a accepté de me faire un bon massage des pieds. Une perle, ce Momo. Quand même, j’ai eu beaucoup de difficulté à m’endormir tellement j’avais de la douleur. Si c’était à refaire, je recommencerais, tellement on a eu du plaisir et que mon homme était heureux. Excellente journée.